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Lait
Volume 82, Number 3, May-June 2002
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Page(s) | 281 - 288 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/lait:2002010 |
Lait 82 (2002) 281-288
DOI: 10.1051/lait:2002010
Characterisation of lactic starters based on acidification and reduction activities
Rémy Cachona, Sophie Jeansonb, Mazen Aldarfa and Charles Diviesaa Laboratoire de microbiologie, UMR INRA, ENSBANA, Université de Bourgogne, 1 esplanade Erasme, 21000 Dijon, France
b Technologie et analyses laitières, INRA, BP 89, 39801 Poligny Cedex, France
(Received 26 March 2001; accepted 6 September 2001)
Abstract
The acidification and reduction activities of lactic starters have been
followed by continuous measurement of the pH and the Eh during the course of milk
fermentation. These measurements allowed the calculation of the maximum acidification
and reduction rates, and the time, pH and Eh at which these values occurred.
Nine strains of Lactococcus sp., 6 strains of Streptococcus thermophilus and 5 strains
of Lactobacillus helveticus were studied. In general, the maximum reduction rate of
the lactococci was six-fold higher than those of the streptococci and lactobacilli.
On the other hand, the streptococci and the lactobacilli acidified with a higher
maximum acidifying rate than those of lactococci. Consequently, it was observed that
all the cultures with lactococci reached their final Eh before the end of the lactic
acid fermentation, while acidifications with the streptococci or the lactobacilli
finished before the end of the reduction phase. A principal components analysis
clearly differentiates the three species on the basis of their aptitudes for
acidification and reduction. This new approach might be used to select adequate
starters for the manufacture of fermented dairy products.
Résumé
Caractérisation de levains lactiques sur la base de leurs activités acidifiantes
et réductrices.
Le suivi de l'acidification et de la réduction du lait par des
levains lactiques a été réalisé par l'enregistrement en continu du pH et du Eh.
Les valeurs mesurées ont permis de calculer les vitesses maximales d'acidification
et de réduction, et le temps, le pH et le Eh auxquels ces maxima sont obtenus.
L'étude a porté sur 9 souches de Lactococcus sp., 6 souches de Streptococcus
thermophilus
, et 5 souches de Lactobacillus helveticus. D'une manière générale,
la vitesse maximale de réduction des lactocoques était six fois plus grande que
celle des streptocoques et des lactobacilles. Par contre, les streptocoques
et lactobacilles acidifiaient avec une vitesse maximale supérieure à celle
des lactocoques. En conséquence, toutes les cultures avec les lactocoques
atteignaient leur Eh final avant la fin de la fermentation lactique, alors que
l'acidification avec les streptocoques et les lactobacilles se terminait avant
la fin de la phase de réduction. L'analyse en composante principale différencie
clairement les 3 espèces sur la base de leurs aptitudes acidifiantes et réductrices.
Ces nouveaux paramètres pourraient être associés à ceux classiquement utilisés
pour sélectionner les levains les plus adéquats pour la fabrication de produits
laitiers fermentés.
Key words: Acidification / reduction / Lactococcus / Streptococcus thermophilus / Lactobacillus helveticus
Mots clés : Acidification / réduction / Lactococcus / Streptococcus thermophilus / Lactobacillus helveticus
Correspondence and reprints: Rémy Cachon Tel.: (33) 3 80 39 66 73; fax: (33) 3 80 39 66 40;
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