Particularités physiologiques de la souche CNRZ 125 de Lactococcus lactis subsp lactis biovar diacetylactis

Abstract - Particular physiological aspects of Lactococcus lactis subsp lactis biovar diacetylactis CNRZ 125
Lactococcus lactis subsp lactis biovar diacetylactis CNRZ 125 are a strain which easily loses its plasmid encoding for lactose metabolism during starvation. This study de-scribes other particular aspects of its physiology which are then compared to that of Lc lactis subsp lactis CNRZ 141. Loss of viability, degree of morphological changes, protein and intracellular amino acids dégradation and release of amino acids and lactate dehydrogenase activity are lower in strain CNRZ 125 than in strain CNRZ 141. The chains of Le lactis CNRZ 125 are longer than those of CNRZ 141 and so reflect a weaker autolytic activity which could be explained by the presence of a aslime. The survival rate of exponential phase cells of both strains is lower than that of stationary phase cells. The loss of viability cannot be correlated to the release of a particular cellular constituent or function. Futhermore, glucose grown cells showed a longer survival rate than lactose or galactose grown cells.

Résumé - Lactococcus lactis subsp lactis biovar diacetylactis CNRZ 125 est une souche qui perd facilement et uniquement le plasmide codant pour le métabolisme du lactose, en conditions de privation nutritionnelle. Cette étude décrit d'autres particularités de sa physiologie, comparativement à la souche Lc lactis subsp lactis CNRZ 141 (ML3). La perte de viabilité, les changements morphologiques, la dégradation des protéines et des acides aminés intracellulaires, la perte d'acides aminés et d'activité de la lactate déshydrogénase sont plus faibles chez la souche CNRZ 125 que chez la souche CNRZ 141. Les chaînes de la souche CNRZ 125 sont plus longues et témoignent d'une activité autolytique faible que pourrait expliquer la présence d'une couche périphérique extérieure à la paroi. Les cellules des souches CNRZ 125 et CNRZ 141 prélevées au cours de la phase exponentielle de croissance perdent plus rapidement leur viabilité que celles prélevées plus tardivement. Cette perte de viabilité ne peut être associée à celle d'une fonction ou d'un constituant cellulaire particulier et elle est plus importante pour les cellules cultivées en milieu glucosé plutôt que lactosé ou galactosé.