Issue |
Lait
Volume 15, Number 141, 1935
|
|
---|---|---|
Page(s) | 28 - 36 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/lait:19351414 |
DOI: 10.1051/lait:19351414
La corrosion des métaux par le lait (Fin.)
C.G. FINK and F.A. ROHRMANDivision d'Electrochimie de Columbia University (New-York)
Résumé - Antérieurement, des auteurs ont démontré que :
1° Le cuivre naturellement présent en petites quantités dans le lait et dans d'autres substances alimentaires est un constituant physiologiquement nécessaire et important [25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35].
2° La teneur normale en cuivre du lait varie de 0,3 à 0,7 p. p. m.
Nos expériences ont démontré, d'une façon concluante, que :
3° Le contact du cuivre, d'alliages de cuivre-nickel avec le lait au cours de la pasteurisation peut amener une augmentation de la teneur en cuivre du lait au delà de 0,7 p. p. m. ou une diminution de cette teneur à moins de 0,3 p. p.m.
4° La modification de la teneur en cuivre du lait est plus prononcée aux températures élevées.
5° Le lait en contact avec des appareils de nickel perd du cuivre ; ce métal est précipité, tandis que le nickel entre en solution.
6° La corrosion du nickel par le lait se fait plus facilement lorsqu'il y a absence d'oxygène.
7° La corrosion du cuivre par le lait se fait plus facilement en présence d'oxygène.
8° Les alliages nickel-fer (18-8) fortement chromés, l'alliage "hyblum", le cuivre doublé de chrome et le nickel doublé de chrome sont très résistants à la corrosion par le lait et, de ce fait, sont satisfaisants pour la construction des appareils de laiterie.
(Traduction de R. N. GÖRANSSON.