Issue |
Lait
Volume 34, Number 331-332, 1954
|
|
---|---|---|
Page(s) | 11 - 22 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/lait:1954331-3322 |
DOI: 10.1051/lait:1954331-3322
La recherche de la margarine dans les beurres
J. PIEN, J. DÉSIRANT and E. LEFÈBVRE Résumé - 1. De nombreux beurres authentiques renferment naturellement de faibles quantités d'amidons.
2. L'application, à l'examen de ces beurres, de la méthode officielle de recherche qualitative de l'amidon peut donc conduire à des conclusions erronées.
3. Les beurres additionnés de quantités de margarine aussi faibles que 1% renferment beaucoup plus d'amidon (révélateur de la margarine) que les beurres naturels authentiques.
4. Il convenait donc de modifier la méthode officielle et d'aboutir~ à une technique suffisamment " quantitative " pour distinguer avec certitude certains beurres renfermant naturellement de l'amidon, des beurres additionnés de faibles quantités de margarine.
5. Une méthode a été mise au point et décrite en détail qui permet d'aboutir à un culot de centrifugation renfermant, à l'état à peu près pur, la totalité des amidons de la prise d'essai.
Le culot de centrifugation ainsi obtenu peut être : Soit soumis à une numération à l'hématimètre (si l'on compte moins de 100.000 grains d'amidon dans le culot c'est qu'il n'y avait pas de margarine dans le beurre ou seulement moins de 1% ; les beurres naturels ne renferment, dans les mêmes conditions, que quelques milliers de grains d'amidon - ce qui lève toute équivoque) ;
Soit transformé en empois de 10 cm3 et coloré à l'iode (si l'on ne constate pas de coloration, c'est qu'il n'y avait pas de margarine ou seulement moins de 0,1 % ; les beurres naturels renfermant de l'amidon ne donnent, dans les mêmes conditions, aucune colorations