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Issue
Lait
Volume 47, Number 469-470, 1967
Page(s) 613 - 632
DOI https://doi.org/10.1051/lait:1967469-47024
Lait 47 (1967) 613-632
DOI: 10.1051/lait:1967469-47024

Revue bibliographique sommaire des travaux consacrés à la corrosion métallique en laiterie

G. DAUFIN and M. SAINCLIVIER

Laboratoire de Recherches de Technologie laitière I.N.R.A. Rennes

Abstract - This bibliographic study of one hundred french and foreign works shows that:
The materials which do not afford a right corrosion resistance have been strike off, such as timed iron, zinc, copper (with some exceptions in cheese-making) and tin.
To conserve the profit of other advantages, or to forbid too many investings of new materials, means of protection have been studied and are already used in practice (anodic oxidization of aluminium, tinning of copper, coating alloying tin-nickel.
Yet more and more spread utilization of stainless steels, of new materials (titanium) makes necessary already a thorough study of dairy corrosion phenomenon.
It seems that specialized seekers in dairy corrosion must co-operate in resolving certain fundamental problems, in order to find means of struggling against, for example, pitting corrosion of stainless steels (chlorine and chlorides being in different claims determining elements very used in dairy : disinfection, salting, picking brine preparation for keeping low temperatures...).
On an experimental point of view it seems instant to normalize corrosion tests and to adapt them to practice


Résumé - Il ressort de cette étude bibliographique qu'un certain nombre de résultats importants ont déjà été acquis :
Les matériaux ne présentant qu'une résistance convenable à la corrosion ont été éliminés. C'est le cas du fer étamé, du zinc, du cuivre (à quelques exceptions près en fromagerie) et de l'étain.
Pour conserver le bénéfice d'autres avantages, ou pour éviter de trop importants investissements en matériaux nouveaux, des moyens de protection ont été étudiés et sont déjà utilisés en pratique (oxydation anodique de l'aluminium, étamage du cuivre, revêtement en alliage étain nickel...).
Cependant l'utilisation de plus en plus répandue des aciers inoxydables, de matériaux nouveaux (Titane) rend nécessaire dès maintenant l'étude approfondie des phénomènes de corrosion et il semble que les chercheurs spécialisés dans la corrosion en laiterie doivent contribuer à résoudre certains problèmes fondamentaux afin de trouver les moyens de lutter, par exemple, contre la corrosion par piqûre des aciers inoxydables (le chlore et les chlorures étant à des titres divers des agents très utilisés en laiterie : désinfection, salage, préparation des saumures pour maintien des basses températures etc.).
Du point de vue expérimental, il semble urgent de normaliser les essais de corrosion et de les adapter à la pratique. Il ressort en effet des travaux déjà effectués qu'il est fort difficile d'émettre une conclusion générale dans un cas donné, car les auteurs ont effectué leurs essais dans des conditions différentes (ce qui explique peut-être les divergences de résultats dans certains cas), ils ne définissent pas toujours clairement la composition et "l'histoire" des matériaux. Enfin les résultats d'essais de laboratoire ne peuvent pas toujours être transposés sans réserve dans la pratique et des prévisions hâtives peuvent conduire à de grandes déceptions.
Il serait intéressant de développer l'emploi des méthodes d'étude électrochimiques et de les adapter aux conditions de corrosion rencontrées en laiterie afin de mieux cerner les problèmes et leur résolution. A cet effet un contact étroit entre spécialistes de la science de la corrosion dans les domaines fondamentaux et les spécialistes de la technologie laitière sera le meilleur moyen d'entreprendre un programme de recherche constructif et efficace