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Lait
Volume 34, Number 333-334, 1954
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Page(s) | 133 - 145 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/lait:1954333-3347 |
DOI: 10.1051/lait:1954333-3347
La recherche de l'eau oxygénée dans le lait
J. PIEN, J. DÉSIRANT and Mlle D. LAFONTAINE Résumé - l° Les méthodes classiques de recherche de l'eau oxygénée dans le lait présentent des inconvénients qui ont été exposés en détail.
2° A ces méthodes nous proposons de substituer l'emploi d'un test plus sensible et d'exécution plus facile basé sur l'oxydation de l'iodure de potassium par le perhydrol avec mise en évidence de l'iode libéré. Ce test peut être appliqué en dehors du laboratoire en utilisant deux papiers réactifs dont la préparation est décrite.
3° Cette technique convient à la recherche de l'eau oxygénée dans les laits crus et dans lès laits pasteurisés sans modification.
4° La dissociation de l'eau oxygénée dans le lait sous l'influence des catalases et des peroxydases cellulaires ou microbiennes rendait difficile la recherche de cet antiseptique, notamment dans le lait cru. L'emploi de cette réaction plus sensible permet de mettre en évidence la présence de petites quantités d'eau oxygénée dans le lait cru pendant un ou deux jours (suivant l'état de contamination du lait). Dans les laits pasteurisés cette réaction donne des résultats positifs pendant plusieurs jours (ou même plusieurs semaines) suivant les quantités d'eau oxygénée pressentes et suivant le degré de recontamination du lait.
5° Le délai pendant lequel la recherche de la fraude est possible se trouve donc augmentée et la possibilité d'effectuer la réaction en dehors du laboratoire (à l'aide des papiers réactifs) permettra un dépistage encore plus précoce donc plus sensible et plus sûr